Blog

(pas de titre)

Débroussaillement / débroussaillage

Une obligation légale dans certaines zones

https://www.dordogne.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Agriculture-forets-et-preservation-des-espaces-naturels-agricoles-et-forestiers/Forets-et-bois/Risque-incendie/Les-obligations-legales-de-debroussaillement-aspects-generaux

 

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam eu hendrerit nunc. Proin tempus pulvinar augue, quis ultrices urna consectetur non.

Le noeud de huit

en cours de construction

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam eu hendrerit nunc. Proin tempus pulvinar augue, quis ultrices urna consectetur non.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam eu hendrerit nunc. Proin tempus pulvinar augue, quis ultrices urna consectetur non.

Le Cabestan

en cours de rédaction

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam eu hendrerit nunc. Proin tempus pulvinar augue, quis ultrices urna consectetur non.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam eu hendrerit nunc. Proin tempus pulvinar augue, quis ultrices urna consectetur non.

La Tête d’Alouette

en cours de construction

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam eu hendrerit nunc. Proin tempus pulvinar augue, quis ultrices urna consectetur non.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam eu hendrerit nunc. Proin tempus pulvinar augue, quis ultrices urna consectetur non.

Le noeud plat

En cours de rédaction

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam eu hendrerit nunc. Proin tempus pulvinar augue, quis ultrices urna consectetur non.

Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Nam eu hendrerit nunc. Proin tempus pulvinar augue, quis ultrices urna consectetur non.

Noeuds, les prérequis.

Pour ne pas être perdu bêtement au détour d’une phrase, il est toujours bon de connaitre les termes d’un domaine. Ici nous allons voir quelques un des mots essentiels à la description de la confection de nœuds.

  • Bout :
    • L’extrémité libre d’une corde utilisée pour grimper, descendre ou sécuriser des branches pendant les travaux en hauteur.
  • Tour mort :
    • Un tour complet fait avec une corde autour d’une branche ou d’un autre support, où le bout revient sur lui-même sans se croiser. Utilisé pour maintenir temporairement une corde en place pendant que l’on travaille.
  • Dormant :
    • La partie d’une corde qui est fixée ou sous tension, souvent attachée à un point d’ancrage solide ou à un harnais. Dans le contexte d’un nœud, c’est la partie qui ne bouge pas une fois le nœud fait.
  • Courant :
    • La partie active de la corde que l’on manipule pour former des nœuds ou attacher des équipements. C’est la partie de la corde utilisée pour créer des boucles, des tours, ou des demi-clés.
  • Ganse :
    • Une boucle faite dans une corde en repliant celle-ci sur elle-même. Les ganses sont utilisées pour attacher une corde à une branche ou à un outil, ou pour faire des nœuds spécifiques.
  • Boucle :
    • Une forme arrondie dans une corde où les deux parties de la corde se croisent ou se rejoignent sans se nouer. Les boucles servent souvent d’éléments de base pour de nombreux nœuds.
  • Demi-clé :
    • Un nœud simple constitué d’un seul tour autour d’une branche, d’un outil, ou d’une autre partie de la corde. Deux demi-clés consécutives forment une clé de vache, et plusieurs demi-clés peuvent être utilisées pour sécuriser rapidement une corde pendant le travail en hauteur.

Les noeuds pour homme de pied

Bienvenue à tous !

C’est avec plaisir que je lance cette nouvelle série d’articles. J’ai décidé de partager avec vous mes connaissances sur un aspect souvent négligé mais crucial de notre métier : la confection des nœuds. En tant qu’élagueur, j’ai souvent été confronté à la nécessité d’enseigner ces techniques, parfois même en plein cœur d’un chantier, en étant dans l’arbre. Cependant, je crois fermement en l’importance de maîtriser ces compétences, tant pour des raisons de sécurité que de professionnalisme. C’est pourquoi j’ai décidé de lancer cette série d’articles sur les nœuds de base à connaître pour tout homme de pied, mais aussi pour quiconque s’intéresse à l’élagage.

Bien sûr, ces articles ne remplacent en aucun cas une formation encadrée par des professionnels, mais ils peuvent servir d’introduction ou de complément à votre apprentissage.

Chaque article sera accompagné d’une vidéo pratique, montrant la réalisation du nœud en moins d’une minute sous forme de reel, ainsi que d’une vidéo plus détaillée pour approfondir ses connaissances. Ci dessous vous trouverez l’ensemble des vidéo de cette série avec leurs articles respectif.

 

Je vous conseille de les consulter dans l’ordre en commençant surtout par le premier « Les Prérequis » qui vous permettra d’être à l’aise avec le vocabulaire spécifique.

    Bonne lecture et bon visionnage !

 

noeud simple

« Les Prérequis »

Courant, dormant, demi-clé et tours mort n’aurons plus de secret pour vous après avoir vu cette vidéo.

« Le nœud plat »

Un nœud simple et efficace, surtout pour attacher une corde à une autre.

noeud de tete d’alouette

« La Tête d’Alouette »

Encore un nœud très basique, il permet d’attacher très simplement un bout de corde à un objet, ou même à une corde.

noeud de cabestan

 

«Le Cabestan»

Le nœud de cabestan est un grand classique, un incontournable du monde de l’escalade et évidement du matelotage.

noeud de 8 double

«Le nœud de huit»

Le nœud d’encordement classique recommandé en escalade de part sa simplicité de vérification.

Technique d’abattage

Abatage d’un arbre, les techniques de base.

On appelle abatage d’un arbre le fait de couper celui-ci depuis sa base et de le faire tomber en un seul morceau. Pour ce faire, il nous faut évidement une place suffisante et évidement une technique efficace pour orienter la chute de celui-ci. Le sujet semble simple mais il existe énormément de technique différentes issu des forestiers. Ici nous nous attarderons sur la base, à savoir la mise en œuvre des entailles directionnelles et les principales techniques d’aide à l’abattage.

une Entaille directionnelle, qu’est ce que c’est?

Pour orienter la chute de l’arbre, il nous faut effectuer ce que l’on appelle une entaille directionnelle. Il s’agit du fameux camembert! Cette entaille crée de l’espace pour permettre à l’arbre de pivoter sur un axe, et défini précisément ou celui-ci va tomber. Sa mise en œuvre dois donc être soigné, surtout si il y à des contraintes matérielles pas loin, comme une maison par exemple 😉

Une fois l’orientation défini, l’entaille directionnelle effectué, nous procédons au trait de coupe, depuis l’arrière de l’arbre (dans le sens de la chute). Ce trait de coupe ne doit pas rejoindre l’entaille précédemment effectué. Il faut laisser, ce que l’on nomme une charnière.

Une charnière, comme pour une porte!

La charnière constitue le fameux axe de rotation autour duquel l’arbre va pivoter. Le rôle de celle ci est de retenir l’arbre le temps de se mettre en sécurité, en éteignant la tronçonneuse par exemple, avant de décider du moment précis ou nous allons ’envoyer’ l’arbre. A ce moment là il s’agit d’utiliser la technique d’aide que nous avons choisi, nous pouvons d’ailleurs les cumuler.

Les principales techniques d’aide à l’abatage

  • Déséquilibrer l’arbre (en enlevant des branches du côté opposé à la chute)
  • Tirer l’arbre à l’aide des bras, d’un véhicule, d’un tire fort ou d’un moufflage (système de corde et de poulie)
  • Soulever l’arbre du côté ’trait de coupe’ à l’aide d’un levier d’abatage, de coin ou même de cric

Arbres et changement climatique

Bonjour à toutes et à tous, aujourd’hui je vais tenter d’apporter un début de réponse à une question qui me taraude l’esprit depuis quelques temps;

 

Quelles espèces d’arbres vont pouvoir résister au changement climatique?

 

En effet, l’augmentation de la température moyenne et les déficits hydriques à répétition vont clairement impacter la répartition géographique des différentes espèces d’arbres. Il est évident que ceux-ci n’auront ni le temps de s’adapter aux nouvelles conditions, ni le temps de migrer. Il semble donc primordial pour nous de savoir quelles espèces vont disparaître de notre région et lesquelles seront les plus adaptées pour notre futur climat. Voici donc une belle occasion de passer de notre rôle de destructeur à celui de réparateur.

Je n’avais jamais pris le temps de me pencher sérieusement sur le sujet, et finalement en deux clics sur le net je suis tombé sur une pépite. Un site internet, réunissant plusieurs acteurs majeurs en ce qui concerne le sujet des arbres, à savoir, le réseau AFORCE, l’ONF, le CNPF, AgroParisTech, EcoFor, le Ministère de l’agriculture, France bois Forêt, et l’Inra.

www.Climessence.fr

Ce site référence à l’heure actuelle énormément d’espèces différentes et pour 60 espèces d’entre elles il existe une projection de leur devenir selon un modèle nommé IKS. Je ne rentrerai pas trop dans le détail ici, la seule chose qu’il faut retenir c’est que ce modèle s’appuie sur trois critères. Le manque d’eau, l’excès de froid et le manque de chaleur. Ces critères sont confrontés aux différents scénarios de climat du GIEC (optimiste, modéré ou pessimiste) selon 2 horizons de temps (2050 et 2070) et nous donnent une modélisation cartographique de l’aire de répartition de ces essences.

Ce modèle est évidement limité, une telle question est bien trop complexe, nous pourrons citer notamment que;

    • Il s’agit d’une analyse à l’échelle de peuplement

    • Il existe tout un tas d’autres facteurs

    • Il faut considérer les limites d’aire de compatibilité comme des seuils de franchissement de niveaux de risque.

    • Seul l’aspect climatique est pris en compte

    • Les évènements extrêmes ne sont pas pris en compte

    • etc….

 

Il ne faut donc pas se baser uniquement sur ces données pour faire un choix, il ne s’agit que d’une aide.

L’axe principal et les motivations derrières ces recherches ne sont pas purement écologiques et désintéressées, il y a également une motivation financière de la filière bois. En effet, pour ces acteurs, il est essentiel d’anticiper à quoi la forêt de demain devra ressembler. Cette pression permet au public d’avoir accès à cette ressource inestimable qu’est le résultats de leurs nombreuses recherches sur le sujet.

Méthodologie

Je me suis évidement penché uniquement sur ma région à savoir le grand Toulouse. J’ai donc passé au crible les 60 espèces et pour chacune d’entre elle j’ai regardé la carte de répartition et attribué une note de 0,1 ou 2 selon la couleur majoritaire observé.

Carte de la région toulousaine verte
Carte de la région toulousaine majoritairement jaune
Carte de la région toulousaine rouge

Résultats

Tableau des espèces d’arbres en danger d’extinction
Tableau représentant les espèces d’arbres en danger face au changement climatique selon la méthode iks
tableau representant une liste d’espèces

Espèces vouées à disparaitre

Commençons par les mauvaises nouvelles, dans notre liste initiale de 60 espèces, 32 d’entre elles sont vouées à disparaitre.

 

Abies alba – Sapin pectiné
Abies grandis – Sapin de Vancouver
Acer pseudoplatanus – Erable sycomore
Betula pendula – Bouleau verruqueux
Betula pubescens – Bouleau pubescent
Carpinus betulus – Charme commun
Chamaecyparis lawsoniana – Faux cyprès de Lawson
Fagus sylvatica – Hêtre commun
Fraxinus excelsior – Frêne commun
Larix decidua – Mélèze d’Europe
Larix kaempferi – Mélèze du Japon
Picea abies – Épicéa commun
Picea sitchensis – Epicéa de Sitka
Pinus cembra – Pin cembro
Pinus nigra corsicana – Pin laricio de Corse
Pinus nigra nigra – Pin noir d’Autriche
Pinus radiata – Pin de Monterey
Pinus strobus – Pin du Lord
Populus tremula – Tremble
Prunus avium – Merisier
Pseudotsuga menziesii – Douglas vert
Quercus petraea – Chêne sessile
Quercus robur – Chêne pédonculé
Quercus rubra – Chêne rouge d’amérique
Salix caprea – Saule marsault
Sorbus aria – Alisier blanc
Sorbus aucuparia – Sorbier des oiseleurs
Sorbus torminalis – Alisier torminal
Taxus bacata – If commun
Tilia cordata – Tilleul à petites feuilles
Tilia platyphyllos – Tilleul à grandes feuilles
Ulmus glabra – Orme champêtre

 

Espèces en danger

Il semblerait que pour 16 espèces l’avenir reste préoccupant. Selon les scénario envisagé et l’horizon de temps visé l’issue ne sera pas la même. En voici la liste, référez-vous au tableau pour plus de détails, ou directement sur le site source.

 

Acer campestre – Erable champêtre
Acer monspessulanum – Erable de Montpellier
Acer platanoides – Erable plane
Castanea sativa – Châtaignier commun
Cedrus atlantica – Cèdre de l’Atlas
Juglans regia – Noyer commun
Malus sylvestris – Pommier sauvage
Ostrya carpinifolia – Charme houblon
Pinus sylvestris – Pin sylvestre
Pyrus pyraster – Poirier commun
Quercus cerris – Chêne chevelu
Quercus frainetto – Chêne de Hongrie
Quercus pubescens – Chêne pubescent
Quercus pyrenaica -Chêne tauzin
Robinia pseudoacacia – Robinier faux-acacia
Sorbus domestica – Sorbier domestique

 

 

Espèces qui devraient résister

Enfin il nous reste tout de même un léger espoir avec les 12 essences qui devraient survivre selon tout les scénarios.

 

Celtis australis – Micocoulier de Provence
Cupressus arizonica – Cyprès de l’Arizona
Cupressus sempervirens – Cyprès toujours-vert
Fraxinus angustifolia – Frêne oxyphylle
Juglans nigra – Noyer noir d’Amérique
Pinus halepensis – Pin d’Alep
Pinus pinaster – Pin maritime
Pinus pinea – Pin pignon
Quercus ilex – Chêne vert
Quercus suber – Chêne liege
Pinus nigra salzmannii – Pin de Salzmann
Ulmus minor – Petit orme

 

Conclusions

 

Sans grandes surprises, les espèces qui seront le plus apte à survivre sont celle qui correspondent à un climat de type méditerranéen. Celles qui devront disparaitre sont plutôt les résineux ou celle inadapté au manque d’eau.

Conte tenu des limites de la méthodologie que nous avons vue précédemment, il ne faut pas se baser seulement sur ces résultats pour décider, mais ils restent une indication que l’on peux prendre en compte pour orienter dès aujourd’hui nos choix.

Par ailleurs, si vous désirez effectuer la même analyse pour votre région où que vous trouvez des ressources n’hésitez pas à me les partager, je les publierai avec grand plaisirs.

Enfin, si vous voulez planter des arbres adaptés où supprimer des arbres malades dans la région Toulousaine n’hésitez pas à me contacter, c’est mon métier 😉